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                Ces petits riens qui vous rendent la vie plus légère...

     

     

    C'est un fait, vivre en Inde est compliqué, d'autant plus si l'on est habituée à la qualité de vie que la Suisse offre à ses habitants; l'organisation, la fiabilité, et l'encadrement.

    En Inde, ils ont l'art et les manières de compliquer les choses, les plus simples soient-elles. Nous déployons souvent une énergie folle pour mener à bien des missions des plus banales, telle vite aller acheter des Pampers de même taille que d'habitude, qui d'un jour à l'autre et sans explications se trouvent être absolument indisponibles, malgré l'acharnement et la persévérance dont nous pourrions faire preuve!

    Mais parallèlement, ils savent aussi se simplifier l’existence en ayant mis au point des milliers d'emplois consacrés à de petites prestations très appréciables. Nous bénéficions de ce fait de diverses services de livraison à domicile, très pratiques et vraiment bon marché. Au cours de chaque matinée, des vendeurs indépendants viennent sonner à notre porte à heure fixe, proposant des œufs frais, du pain, des toasts, des noix de coco, du thé chaud... D'autres viennent prendre commande pour le lendemain, comme notre vendeur de fruits et légumes. Ou encore nous avons la possibilité de nous abonner pour recevoir du lait frais de magnifique qualité, livré selon notre convenance 3 fois par semaine.

     

    Un commande ordinaire nous garantissant une cuisine saine &  savoureuse,  souvent locale, préparée en partie par notre aide de maison "Nitu".

     

    Ma dernière démarche fut celle de nous faire livrer du poisson et divers fruits de mer frais du jour, nettoyés et prêts à être cuisinés, le tout livrés quelques heures après la commande dans des emballages réfrigérés. Un vrai bonheur et une alternative plus qu'appréciable pour moi qui n'ai jamais eu le courage de consommer du poisson vendu sur les marchés, faute d'être encore, malgré tout, très sensible et influencée par les odeurs et l’hygiène...

     

    Un marché aux poissons proche de notre domicile, à Lower Parel Station.

    Home delivery

     

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    Et quelques soient vos besoins, vous trouverez toujours quelqu'un qui connait quelqu'un prêt à vous fournir de façon régulière ou occasionnelle tout ce dont vous rêvez, ou presque!

     

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    Les princesses de Dharavi

     

     

    Slum girls

     

     Dharavi n'est autre que le nom d'un bidon-ville, ou plutôt d'une ville à part entière, parfaitement organisée et autonome au cœur de Mumbai. Il a été pendant longtemps considéré comme étant le plus grand bidon-ville au monde, comptant aujourd'hui environ 1 million d'habitants.  De nombreuses scènes du film "Slumdog millionaire" y ont été tournées.

    J'ai gardé de côté pendant longtemps un petit flyer proposant des visites guidées de cet endroit, cette partie de la ville n'étant pas trop recommandée pour s'y balader seul en tant que touriste ou "étranger". L'idée d'une "visite guidée" me freinait un peu, ayant peur que cela soit ressenti par les habitants comme étant une visite de voyeurisme ou une intrusion dans leur intimité. Nous pénétrons dans la réalité de ces milliers de personnes, comprenant beaucoup d'enfants, dont un grand nombre n'est jamais sorti des quelques 2.2 km2 qui forment ce quartier. On parle d'une densité de 450'000 habitants par km2, soit 20 fois plus que la densité moyenne de Mumbai (22'000).

    Je m'y suis finalement rendue pour la première fois au mois de novembre avec mon amie Nathalie, venue de Suisse nous rendre visite, et à qui je voulais donner la chance de découvrir quelque chose d' "autre", afin de vivre Mumbai sous toutes ses coutures, et de façon intensive...  

                          Car c'est bien cela qui représente le plus cette ville;                        les contrastes et l'intensité!

     

    Slum girls

    En chemin pour une nouvelle aventure avec Nath !

     

    J'avais une idée assez précise de ce à quoi m'attendre, de ce à quoi pouvait bien ressembler un tel lieu et quelle impression il allait me laisser. Mais contre toute attente, cette après-midi passée à traverser et découvrir les entrailles de cet endroit hors du temps, bâti sur d'anciens marécages, fut une des plus belles surprises que Mumbai m'ait offerte.

    C'est Balaji qui nous avait alors servi de guide pour cette première visite. Il n'est âgé que de 25 ans, mais a une maturité impressionnante. Il vit à Dharavi depuis sa naissance et n'en est sorti pour la première fois à ses 21 ans. Il travaille comme guide pour Reality Tour, une agence de voyages organisant différents tours et excursions à travers l'Inde, et dont 80% des bénéfices sont reversés au profit de l'éducation, de la santé et de divers projets à Dharavi.

    Dès lors, nous y avons emmené tous nos amis venus nous rendre visite, et chaque excursion fut une véritable expérience, durant laquelle il nous est offert de découvrir aussi bien les impressionnantes rues industrielles que les quartiers d'habitations, ces dernières comprenant pour la plupart 1 pièce d'environ 10 m2 pour des familles entières, souvent nombreuses, incluant le point de cuisine, l'espace à vivre et où dormir. Rares sont les logements qui ont une fenêtre ou de la lumière du jour. Seuls quelques privilégiés ont des wc à la maison, pour tous les autres ils sont publics et payants, avec un ratio d'une toilette pour environ 1'500 utilisateurs, ayant la possibilité d'acheter des abonnements mensuels ou annuels, ou de payer chaque utilisation quelques roupies.

    J'avais été interpelée lors d'un tour par une affiche concernant des entrainements de foot pour jeunes filles. Raphael, particulièrement attaché à ce sport et aimant l'idée que les filles puissent le pratiquer "librement" ici,  il se renseigna et pris rapidement contact avec l'association "Reality Gives", l' ONG de "Reality Tour". Quelques jours plus tard, il se rendait au cœur du Slum pour rencontrer ces demoiselles âgées de 7 à 20 ans et leur donner leur premier entraînement. Depuis lors il s'investit très sérieusement dans ce beau challenge 2 fois par semaine, le faisant vivre une expérience humaine extraordinaire.

     

    Slum girls

     

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    Pour la plupart de ces filles, se joindre à l'équipe nécessite une dérogation spéciale de la part de leurs parents, n'étant d'habitude pas autorisées à passer du temps à jouer dehors.

    Certaines jouent en basket, d'autres sont pieds nus, faute de moyens. Mais toutes prennent cette opportunité très au sérieux et ont la même envie de donner leur maximum.

     

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    Ces images ont été prises ce dimanche, lors d'une journée "découverte" pour les jeunes de Dharavi, organisée sur le coin de terre habituel leur servant de terrain de foot.

    Nous avons été très sensible à l'accueil chaleureux que l'ensemble de ces jeunes ont offert à Sanjay & Jaya. Ce sont des enfants au cœur d'or, dont l'environnement et les conditions de vie ne suffiront jamais à leur voler leur joie de vivre.

     

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     Dharavi n'est autre que le nom d'un bidon-ville, ou plutôt d'une ville à part entière, parfaitement organisée et autonome au cœur de Mumbai. Il a été pendant longtemps considéré comme étant le plus grand bidon-ville au monde, comptant aujourd'hui environ 1 million d'habitants.  De nombreuses scènes du film "Slumdog millionaire" y ont été tournées.

    J'ai gardé de côté pendant longtemps un petit flyer proposant des visites guidées de cet endroit, cette partie de la ville n'étant pas trop recommandée pour s'y balader seul en tant que touriste ou "étranger". L'idée d'une "visite guidée" me freinait un peu, ayant peur que cela soit ressenti par les habitants comme étant une visite de voyeurisme ou une intrusion dans leur intimité. Nous pénétrons dans la réalité de ces milliers de personnes, comprenant beaucoup d'enfants, dont un grand nombre n'est jamais sorti des quelques 2.2 km2 qui forment ce quartier. On parle d'une densité de 450'000 habitants par km2, soit 20 fois plus que la densité moyenne de Mumbai (22'000).

    Je m'y suis finalement rendue pour la première fois au mois de novembre avec mon amie Nathalie, venue de Suisse nous rendre visite, et à qui je voulais donner la chance de découvrir quelque chose d' "autre", afin de vivre Mumbai sous toutes ses coutures, et de façon intensive...  

                          Car c'est bien cela qui représente le plus cette ville;                        les contrastes et l'intensité!

     

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    En chemin pour une nouvelle aventure avec Nath !

     

    J'avais une idée assez précise de ce à quoi m'attendre, de ce à quoi pouvait bien ressembler un tel lieu et quelle impression il allait me laisser. Mais contre toute attente, cette après-midi passée à traverser et découvrir les entrailles de cet endroit hors du temps, bâti sur d'anciens marécages, fut une des plus belles surprises que Mumbai m'ait offerte.

    C'est Balaji qui nous avait alors servi de guide pour cette première visite. Il n'est âgé que de 25 ans, mais a une maturité impressionnante. Il vit à Dharavi depuis sa naissance et n'en est sorti pour la première fois à ses 21 ans. Il travaille comme guide pour Reality Tour, une agence de voyages organisant différents tours et excursions à travers l'Inde, et dont 80% des bénéfices sont reversés au profit de l'éducation, de la santé et de divers projets à Dharavi.

    Dès lors, nous y avons emmené tous nos amis venus nous rendre visite, et chaque excursion fut une véritable expérience, durant laquelle il nous est offert de découvrir aussi bien les impressionnantes rues industrielles que les quartiers d'habitations, ces dernières comprenant pour la plupart 1 pièce d'environ 10 m2 pour des familles entières, souvent nombreuses, incluant le point de cuisine, l'espace à vivre et où dormir. Rares sont les logements qui ont une fenêtre ou de la lumière du jour. Seuls quelques privilégiés ont des wc à la maison, pour tous les autres ils sont publics et payants, avec un ratio d'une toilette pour environ 1'500 utilisateurs, ayant la possibilité d'acheter des abonnements mensuels ou annuels, ou de payer chaque utilisation quelques roupies.

    J'avais été interpelée lors d'un tour par une affiche concernant des entrainements de foot pour jeunes filles. Raphael, particulièrement attaché à ce sport et aimant l'idée que les filles puissent le pratiquer "librement" ici,  il se renseigna et pris rapidement contact avec l'association "Reality Gives", l' ONG de "Reality Tour". Quelques jours plus tard, il se rendait au cœur du Slum pour rencontrer ces demoiselles âgées de 7 à 20 ans et leur donner leur premier entraînement. Depuis lors il s'investit très sérieusement dans ce beau challenge 2 fois par semaine, le faisant vivre une expérience humaine extraordinaire.

     

    Slum girls

     

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    Pour la plupart de ces filles, se joindre à l'équipe nécessite une dérogation spéciale de la part de leurs parents, n'étant d'habitude pas autorisées à passer du temps à jouer dehors.

    Certaines jouent en basket, d'autres sont pieds nus, faute de moyens. Mais toutes prennent cette opportunité très au sérieux et ont la même envie de donner leur maximum.

     

    Slum girls

     

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    Ces images ont été prises ce dimanche, lors d'une journée "découverte" pour les jeunes de Dharavi, organisée sur le coin de terre habituel leur servant de terrain de foot.

    Nous avons été très sensible à l'accueil chaleureux que l'ensemble de ces jeunes ont offert à Sanjay & Jaya. Ce sont des enfants au cœur d'or, dont l'environnement et les conditions de vie ne suffiront jamais à leur voler leur joie de vivre.

     

    Slum girls

     

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    Holi, la fête des couleurs...

     

              Aujourd'hui les mots sont inutiles, ce sont les images qui               racontent l'histoire.

     

    Holi

     

    Holi

     

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    Holi

     

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    Holi

     

    Holi

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    Holi

     

    Holi

     

    Holi

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    Holi, la fête des couleurs...

     

      Aujourd'hui les mots sont inutiles, ce sont les images qui racontent l'histoire.

     

    Holi

     

    Holi

     

    Holi

     

    Holi

     

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    Holi

     

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    "Celui qui a une maison n’en a qu’une, celui qui n’en a aucune en a mille."

                                                                  Proverbe Indien

     

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    "Celui qui a une maison n’en a qu’une, celui qui n’en a aucune en a mille."

                                                                  Proverbe Indien

     

     

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    Article paru dans le  "Journal de Morges", Suisse, le 20 décembre 2013

     

     

     

    https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/ZfQw8R7xRGcQnPbpvmFhf6fbErw/JDM-JDM-JM5-2013-12-20-0000003-Ils_font_l_actu.pdf

     

     

     

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  • 1er février 2013. Nous partions, laissant derrière nous nos familles, nos amis, notre bar et notre restaurant à Nyon, ainsi qu'une vie parfaitement rodée et plaisante. Après 3 mois de course folle, nous nous disions au revoir, certains sans trop savoir pourquoi, ni jusqu'à quand, mais une chose était sûre nous avions chacun le cœur lourd.

     

    Mais à cela se mêlait beaucoup de joie, d'excitation, de curiosité. Je ne réalisais pas au-devant de quoi je me trouvais, et n'avais pas vraiment eu le temps de me poser beaucoup de questions entre le moment où nous avions décidé de partir et l'instant où j me retrouvais assise dans l'avion, 3 mois plus tard, avec mes 2 trésors, quelques valises et accompagnée de la RTS, prête pour le meilleur…et pour le pire!

     

    Des débuts périlleux, fatigants, accompagnés de beaucoup de déceptions. Ayant refusé d'emménager dans l'appartement qui nous avait été réservé peu de temps avant notre arrivée, et ce malgré les difficultés que nous avions déjà rencontrées pour son acquisition, nous avons du en toute priorité entreprendre de nouvelles recherches pour un logement. Aucune minute de répit, ces démarches me plongèrent directement dans la réalité!

     

    22 jours s'enchainèrent à devoir réserver des nuits presque à l'unité, tant les promesses et les planifications fluctuaient. Ce fut dans 5 hôtels géographiquement opposés (ITC Grand Central, Shangrila, Malabar Hill Club, Intercontinental & Sofitel) que nous passions nos premières semaines, trainant derrière nous des valises de plus en plus conséquentes, comptant au final 18 bagages & sacs désordonnés!

    Finalement nous nous installèrent à Lodha Bellissimo, une magnifique résidence dans le quartier de Mahalaxmi, au plein centre du Mumbai que nous côtoyons, juste derrière l'immense et reposant Race Course. Le quartier ne nous séduit pas plus que ça, mais le complexe est idéalement situé et nous offre tout ce dont nous avons besoin avec les enfants.

     

      Notre building  et son quartier

    http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?p=93069757

     

     Une année s'est passée

     

     

    Notre vue.. qui n'est plus!

     

     

    Le club house

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Notre temple à Lodha

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Ensuite il faut trouver... tout trouver... Du mobilier, de la vaisselle, des affiliations à une compagnie de gaz, une compagnie de désinfection d'insectes, une école pour Sanjay, une voiture, un chauffeur, une aide ménage/cuisine/enfants, des bonnes adresses pour faire les courses (et croyez-moi ce n'est pas une mince affaire!), puis un coiffeur, un médecin, une connexion internet.... bref il faut tout recommencer, et surtout ne pas être pressée...

     

    Tranquillement les choses prennent forme, un quotidien s'installe, je trouve des repères et me sens à l'aise dans cette immense mégapole de 20 millions d'habitants, lesquels semblent quotidiennement rencontrer au travers de Jaya ou de moi  les premières et seules européennes de la ville.

     

    Au retour d'un mois passé en Suisse de mi-mai à mi-juin de la même année, (pour divers événements planifiés avant notre grand départ), nous revenons à Mumbai nous plonger directement dans une mousson sans fin, se prolongeant jusqu'à début octobre. Période passablement astreignante avec peu d'activités extérieures pour les enfants, et dont le taux d'humidité, si élevé, infligea tout du long de dures leçons à, entre-autre, ma garde-robe! Parallèlement ce fut aussi de grands moments de découvertes, d'aventures et de rires, lorsque nous nous faisions brutalement détremper, nous qui croyons pouvoir nous jouer des averses...

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Surpris par une averse à Bandra

     

     

    Quelques moments forts se sont greffés à mon quotidien devenu de plus en plus diversifié, tels l'entrée à l'école de Sanjay en juillet, puis de Jaya en novembre au 2e semestre, mes 30 ans en septembre, ou encore le jour où j'ai coupé plus de 80 cm de cheveux d'un coup (autant vous dire qu'ils n'ont pas fini à la poubelle!) pour une coupe très rock' n roll! 

     

     

    Une année s'est passée

     

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Quant aux activités professionnelles de Raphael, elles furent sujettes à de nombreux rebondissements et difficultés. Nous nous trouvons dans un pays où faire cavalier seul est inimaginable, mais ou les rapports commerciaux  sont fragiles et incertains. Cependant les choses avancent de façon prometteuses, et il est aujourd'hui, plus encore que jamais, dans une vague d'inspirations, mettant en place différentes ouvertures, tout en faisant preuve comme à son habitude de patience et de ténacité. Chaque jour est une mise à l'épreuve, et il est vrai que "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"!

     

     Les 3 derniers mois de l'année ont étés rythmés par un grand nombre de visites d'amis et membres de notre famille, dont les absences commençaient à se faire sentir... Nous avons aussi eu la chance de passer les fêtes de fin d'année autour d'un sapin bien garni accompagnés d' une partie des parrains-marraines des enfants, avec qui nous avons profité de descendre quelques jours à Goa et y fêter le 31 avec notre ami compatriote installé là-bas. Une bouffée d'air frais!

     Nous avons également passé du temps avec notre équipe de la RTS, venus préparer la saison 4 de Bye Bye la Suisse à nos côtés.

     

     

    Une année s'est passée

     

     

    Ce début d'année a commencé dans une belle dynamique. J'arrive enfin à consacrer un peu de temps à mes projets, dont le partage via ce blog des moments fort que je vis ici et qui méritent de ne pas être simplement oubliés.  Je suis aussi très inspirée par différents projets touchant au textile, dont je partagerai prochainement certaines idées. J'ai dernièrement commencé à donner des cours de français, et surtout ma vie sociale s'est joliment remplie, m'offrant du précieux et régulier bon temps!

    Sans pour autant oublier toutes celles et ceux qui font partie de moi depuis bien longtemps.. ici, et ailleurs... !

     

    Un bilan réjouissant, tout en sachant que le meilleur reste à venir!

     

     

    Une année s'est passée

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  • Patriotes, levez-vous !

    Sanjay en costume traditionnel pour l'école.

     

    26 Janvier;  Republic Day.

    Les indiens sont de nature très patriotes, fiers de leur patrie, toute occasion est bonne pour enfiler son t-shirt tricolores et sortir ses drapeaux.

     

    Sanjay et Jaya chantent l'hymne national chaque matin à l'école, tout naturellement, ceci faisant partie du déroulement basique d'une journée d'instruction. Fredonner cet air est même devenu pour nous quelque chose de "familier", nous servant quelques fois de berceuse, même si les moeurs imposent une immobilisation, un maintient droit et les bras le long du corps lors de toute diffusion de l'hymne.

     

    Un jour l'école organisa une activité sportive sur un immense terrain en bordure d'un parc très fréquenté. Ils diffusèrent l'hymne national pour ouvrir la cérémonie, comme le veut la coutume. L'entier des personnes pouvant entendre distinctement l'air ou simplement le "discerner" s'immobilisèrent d'un coup, comme hypnotisés, puis reprirent leur activité; tennis, promenade, football..

     

    Il en va de même au cinéma, juste avant le film. Soudainement tout le monde se lève et chante l'hymne diffusé, comme arrivé de nulle part, tout en regardant fièrement le drapeau exposé sur le gigantesque écran. La première fois ça surprend, mais même pour nous c'est devenu, au fil du temps et des occasions, quelque chose de normal...du moins cela ne nous surprend plus et nous nous levons spontanément lorsqu'il en est question.

     

     

     

     

    Chez nous, à  Lodha Bellissimo, l'association des copropriétaires a organisé, comme lors de chaque événement à célébrer, un levé de drapeau matinal,  accompagné de chants, de discours, et d'un petit déjeuner local. Une occasion de plus pour nous de nous intégrer aux indigènes et d'approfondir nos relations de voisinage, mais surtout de vivre un de ces instants précieux, avec les enfants, qui nous plonge au plus profond des us et coutumes de ce pays qui momentanément est le nôtre.

     

     

    Patriotes, debout!

     

     

     Paroles de l'hymne en Hindi

    Jana gana mana adhinayaka, jaya hé
    Bharata Bhaguya Vidhata
    Punjaba Sindhou Goujarata-Maratha
    Dravida Outkala Banga
    Vindhya Himachala Yamouna Ganga
    Ouchhala Jaladhi Taranga
    Tava shoubha namé jagué
    Tava shoubha ashisha magué
    Gahé tava jaya gatha.
    Jana gana mangala dayaka, jaya hé
    Bharata Bhaguya Vidhata
    Jaya hé, jaya hé, jaya hé
    Jaya, jaya, jaya, jaya hé.

     

    Traduction de l'hymne en  français

    Tu es le souverain des âmes du peuple,
    Toi qui diriges le destin de l'Inde !
    Ton nom soulève les cœurs
    Du Penjab, du Sindh, du Gujarat, du Maharashtra,
    Du Dravida, de l'Orissa et du Bengale !
    Il résonne dans les montagnes des Vindhyas et des Himalayas,
    Se fond dans la musique de la Yamuna et du Gange
    Et est chanté par les vagues de l'océan Indien !
    Ils prient pour avoir ta bénédiction et chantent tes louanges,
    Le salut du peuple est dans tes mains !
    Tu es le souverain des âmes du peuple,
    Tu es celui qui diriges le destin de l'Inde !
    Victoire, victoire, victoire à toi.

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  • Notre santé, plus principalement celle de nos enfants, dont le système immunitaire est ici quotidiennement mis à l'épreuve, fut et reste mon seul tourment.

    Malgré la proximité physique intense vécue au quotidien en côtoyant de près la dense population de la ville, nous avons été jusqu'ici tous passablement épargnés par les nombreuses maladies courantes à Mumbai, ou plus généralement en Inde. Il y aurait un taux très élevé de tuberculose, de rougeole, de diverses hépatites, ainsi que de nombreuses et fréquentes contaminations de typhoïde, malaria, dengue. Hors mousson, ces 2 dernières maladies sont heureusement moins fréquentes mais les risques de contamination sont là, toute l'année.

    Durant les premiers mois nous avons tous les 4 expérimenté les intoxications alimentaires, dans les règles de l'art!  Nous avons aussi été à de nombreuses reprises victimes des chaud/froid en raison des climatiseurs, débouchant fréquemment sur des rhumes passagers. Une puissante grippe collective a également eu raison de nous.

    Ma préoccupation actuelle est de remédier aux régulières périodes de toux que vivent les enfants, qui peuvent devenir très violentes durant la nuit, celles-ci commençant généralement au moment du coucher. Les brèves explications reçues jusqu'ici par les médecins sollicités depuis notre arrivée furent toujours "Infection dans les poumons liée à la pollution, donnez leur des antibiotiques. Bienvenue en Inde".

     

    Allô Dr ?

     

    J'ai la chance d'avoir une voisine / amie / mère de 4 enfants et femme de diplomate qui, de par ses expériences, a de précieuses adresses de toutes sortes à me transmettre, dont celle d'un très bon médecin venu hier à notre domicile. Il fut le premier à prendre le temps de nous expliquer quels étaient les problèmes sanitaires majeurs rencontrés par les expatriés, essentiellement européens, et à quoi faire particulièrement attention.

    Sans surprise il blâma la pollution, la poussière (accentuée ici par les énormes chantiers de construction qui nous entourent), les intolérances alimentaires et autres contaminations liées à l'alimentation et à l'eau. Ces facteurs "à eux seuls" suffisent à créer des réactions allergiques se manifestant fréquemment par des quintes de toux chroniques et des conjonctivites, comme il en est question avec mes 2 trésors.

    Bilan peu rassurant car je ne suis pas en mesure de pouvoir changer notre environnement extérieur, mais du moins  il me reste  leur hygiène alimentaire sur quoi je peu avoir le contrôle, et faire la différence, ainsi que tenter d'épurer un maximum notre sphère privée. J'ai envie de croire au fait que tout ceci est passager et qu'à terme, une fois rentrés en Suisse, l'air de nos montagnes suffira à nous dépolluer les poumons!

     

    Allô Dr ?

     

     

    Petite idée sur des frais médicaux de base

     

    Coût moyen d'une consultation en cabinet                    600 roupies / chf 8.50 

    Coût  moyen d'une consultation à domicile                 1800 roupies / chf  26.-

    Coût moyen d'une consultation "homéopathique"    2000 roupies / chf  29.-

    Coût  moyen d'un antibiotique                                           70 roupies / chf  1.-

    Coût  moyen d'un sirop contre la toux                             40 roupies /chf  0.60

    Coût  moyen d'une tablette de médicament                   20 roupies /chf  0.30

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  • Nous y voici...

    Mumbai sans chai serait inimaginable. Il est à tout moment l'heure du thé, mais pas de n'importe quel thé;  le Masala Chai. Pour mon plus grand plaisir!

     

     

    Ek Masala Chai

     

     

    Je suis une grande amoureuse et consommatrice de thé, de toutes sortes, autant séduite par les innombrables goûts de ce noble breuvage que par la magie qui se libère de l'action de boire le thé...

    Pour celles & ceux qui ne le connaissent pas encore, Masala désigne  "mélange d'épices", Chai est "un thé", en hindi. C'est donc un thé noir, dans lequel on y insert différentes épices de préférence fraîches, et auquel on ajoute du lait et du sucre. Un délice!

    Pas une seule rue de la ville ne se passe de son / ses vendeurs de thé, plus ou moins bien installés sur les trottoirs, avec juste l'essentiel sous la main. A chacun sa préparation "maison et exclusive", élaborée avec soin dans une grosse casserole chauffée au gaz, dont chacun à le secret des proportions d'épices utilisées.

    Il est servi dans des verres, à consommer sur place, debout, ou proposé à l'emporter, simplement versé dans un sachet plastique accompagné de minis gobelets, généralement dans le but de l'emmener sur son lieu de travail et de le partager.

     

     

    Le mythe du Masala Chai

     

    Ek Masala Chai

     

     

    Un thé coûte entre 5 et 10 roupies. J'en ai pris un hier matin tout près de l'école des enfants, il m'a couté 6 roupies / 0.08 Chf. Autant dire que cela ne représente pas grand chose dans notre budget, mais manifestement ce prix semble convenable pour les 2 hommes qui tiennent l'échoppe ... 

    L'eau ayant bouilli et le lait cuit pendant un certain temps, il est passablement "safe" de s'offrir une petite pause, un pas en retrait de toute cette agitation,  le temps d'un Chai...

    Il est consommé ici au même rythme que nous buvons un bon café en Europe, et sa concoction est aussi variées que nous avons d'habitudes liées à nos façons d'aimer et de se préparer un café.

     

     

    Ma recette maison  -   pour 2 personnes

     

      १ Versez 2 tasses d'eau dans une casserole 

     

      २ Ajoutez 2 cuillères à soupe de thé noir non aromatisé ainsi que les épices, de préférence   fraîches et écrasées dans un mortier, incluant:

     

      1 petit morceau de gingembre pelé et écrasé 

      6-8 grains de poivre 

      4 gousses de cardamome écrasées

      3 clous de girofle 

      1 bâton de cannelle concassé 

     

      ३ Portez à ébullition puis laissez frémir quelques minutes pour bien infuser.

     

      ४ Ajoutez une tasse de lait (de préférence entier pour un meilleur goût), mélangez et    attendez que l'ébullition reprenne.

     

      ५ Baissez le feu et laissez cuire encore une ou deux minutes. C'est prêt. 

     

      ६Passez votre thé à la passoire en le servant. Ajoutez du sucre à votre convenance.



     Vous pouvez personnaliser votre thé en y ajoutant du safran, une tige de citronnelle, des feuilles de menthe ou des feuilles de curry 

    (ces dernières saveurs changeront considérablement le goût de votre breuvage).



     Intolérance au lactose ; utilisez un lait végétal et adaptez le dosage de sucre

     

     

    Le mythe du Masala Chai

     

     

     

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    "Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, vos larmes vous empêcheront de voir les étoiles".

                                                                                         Tagore

     

     

    Pensée du jour

     Novembre 2013

              Rue marchande à Divali, fête des  lumières et célébration du                   nouvel an hindou.

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    3 pas seulement autour de l'école

     

     

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  • Ça tourne à Mumbai !

     

     

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    "Ceux qui mendient en silence, meurent de faim en silence".

                                                     Proverbe Indien

     

     

    Pensée du jour

     

    Non, cet homme n'est pas mort, il survit, seul, dans les rues de Mumbai.

    Je me suis longuement posée la question, du point de vue éthique, si je pouvais publier une photo comme celle-ci sans que ça paraisse être du simple voyeurisme. Mais la misère qui m'entoure est aussi une réalité, dont j'ai envie de parler, sans gêne ni polémique, en vous racontant simplement quelque chose de banal et triste, mais dont la morale a sa beauté.

    Nous le croisons tous les jours près de l'école, assis la main tendue ou dormant à même le sol. Jaya me demande à chaque fois qu'elle le voit pourquoi il n'a qu'un seul œil. J'essaie de lui expliquer que la vie n'a pas jouer en sa faveur... avec les mots d'une maman s'adressant à sa toute petite fille. Je ne m'attarde pas sur le fait qu'il a pu arriver toutes sortes de tragédies à son œil manquant, de façon intentionnelle ou pas.

    Il a comme seul bagage son bâton, l'aidant à se déplacer, sur un petit périmètre seulement. Les quelques marches d'escalier mènent à l'arrière d'un magasin d’alimentation haut de gamme, fréquenté par des gens au pouvoir d'achat élevé. Il n'y a donc certainement pas de hasard quant au choix de l'endroit qui lui fait aujourd’hui office de point de mendicité et de repos.

    Il me brise le cœur à chaque fois que je le croise, mais je suis également sensible à la bonté des commerçants qui tiennent de petites échoppes de thé ou de snacks quelques mètres plus loin, ayant toujours quelque chose à lui offrir pour sa survie, ainsi que quelques mots et un peu de considération. Je  suis convaincue que ces simples actions doivent l'aider à surmonter une pauvreté supplémentaire, celle de la solitude, la pire à mes yeux. Quant à ces braves hommes qui font preuve de cette générosité, ils semblent ne rien attendre en retour, si ce n'est peut être une reconnaissance divine...

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    Une matinée presque ordinaire...

     

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    Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement.

                                                 Bouddha

     

     

    Il y a des moments dans la vie ou tout ce qui semble être acquis a besoin d'être bousculé;  prendre le large, se métamorphoser, entreprendre une nouvelle activité, agrandir sa famille... Bref, recommencer à vivre en changeant quelque chose, pour un autre bonheur.

    Le simple fait de se remettre en question et de décider d'entreprendre quelque chose de nouveau donne des ailes. Lorsque je me trouve en condition de changement ou en phase de transition, je me sens propulsée et immergée par une sensation de bien être et d'excitation. Et soudainement, ces choses qui m'ont fait rêver prennent vie, c'est alors une pierre de plus qui est posée dans l'accomplissement de l’œuvre de ma vie.

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